Die UNION Schweizerischer komplementärmedizinischer Ärzteorganisationen (UNION) anerkennt die während über zehn Jahren geleisteten Arbeiten der FMH und der Tarifpartner für eine angemessene und faire Wirtschaftlichkeitsprüfung.
Die neue Wirtschaftlichkeitsprüfung ist für komplementärmedizinisch tätige Ärztinnen und Ärzte jedoch nicht von Vorteil, weil die indirekten Morbiditätsparameter der komplementärmedizinischen Praxis nur zum Teil gerecht werden. Komplementärmediziner scheinen ein unterdurchschnittlich krankes Patientenkollektiv zu haben, was der Realität in der Praxis nicht entspricht (Melchart D. et al.; Schlussbericht Programm Evaluation Komplementärmedizin 2005).
Nehmen wir zum Beispiel die pharmazeutischen Kostengruppen (PCGs). Komplementärmedizinische Ärztinnen und Ärzte setzen Medikamente traditionell sparsam, aber trotzdem sachgerecht ein. Eine Datenanalyse SASIS 2016/2017 zeigt zum Beispiel, dass Komplementärmediziner deutlich weniger Antibiotika einsetzten als ausschliesslich konventionell arbeitende Kolleginnen und Kollegen.
Bei vielen Behandlungen der Komplementärmedizin werden Arzneimittel zudem mit individueller Indikation eingesetzt oder es werden Präparate eingesetzt, die nicht über die Spezialitätenliste vergütet werden, weshalb wieder kein korrekter Rückschluss gemacht werden kann auf den Gesundheitszustand des Patienten.
Die UNION nimmt ihre Verantwortung bezüglich der Kosten im Gesundheitswesen sehr ernst und beobachtet deshalb seit 2010 die Kosten, die die Komplementärmedizin in der Grundversicherung verursacht. Die Daten der SASIS belegen klar, dass Komplementärmediziner stets mindestens kostenneutral gearbeitet haben. Erst die mit der neuen Wirtschaftlichkeitsprüfung ermittelten Zahlen zeigen, dass die Arztkosten pro Patient (direkt und veranlasst) um 11 % teurer wären im Vergleich zum Vergleichskollektiv Grundversorger ohne Komplementärmedizin.
Bis anhin ging es bei einer Wirtschaftlichkeitsprüfung immer um einzelne Leistungserbringer. Dass man ganze Berufsgruppen auswertet ist neu. Warum die Versicherer im Herbst 2018 ausgerechnet mit der Komplementärmedizin damit begonnen haben, ist der UNION unklar.
Die UNION wehrt sich seit der Veröffentlichung dieser Zahlen gegen die Ungleichbehandlung und hat mehrmals bei der FMH interveniert. Es ist keine Frage, dass auch komplementärmedizinische Therapien im Einzelfall wirtschaftlich sein müssen, die UNION kämpft aber für Praxisbesonderheiten, die die unvorteilhafte Verzerrung durch die neue Art der Wirtschaftlichkeitsprüfung ausgleichen soll.
In ihrem Schreiben vom 16. September 2019 hält die FMH nun fest, dass Ärzte, die mehrheitlich komplementärmedizinisch tätig sind mit der neuen Wirtschaftlichkeitsprüfung benachteiligt werden. Dieser Umstand wurde bereits an die santésuisse kommuniziert. Über den Verlauf der weiteren Verhandlungen wird die UNION via die einzelnen komplementärmedizinischen Fachgesellschaften berichten.
Falls Kolleginnen oder Kollegen zwischenzeitlich von einem Wirtschaftlichkeitsverfahren betroffen sind, rät die UNION den Kasus der jeweiligen komplementärmedizinischen Fachgesellschaft zu melden und auf jeden Fall eine Fristverlängerung zu beantragen, weil sonst die Zeit für die Zusammenstellung der Zahlen, die man von SASIS, der Ärztekasse und dem Trustcenter braucht, nicht reichen wird. Hilfreich kann auch die lokale Ärztegesellschaft oder die Schutzgemeinschaft für Ärzte; www.s-g-a.org sein.
Achtung: Rechtsschutzversicherungen decken Verhandlungen mit den Versicherern nicht.
Dr. med. Gisela Etter, Präsidentin UNION
L’UNION des sociétés suisses de médecine complémentaire (UNION) reconnaît le travail effectué pendant plus de dix ans par la FMH et les partenaires tarifaires pour mettre en place un contrôle de l’économicité convenable et équitable.
Toutefois, la nouvelle approche du contrôle de l’économicité désavantage les médecins exerçant les médecines complémentaires, les paramètres indirects de morbidité ne reflétant que partiellement la pratique de ce type de médecines. Ces médecins semblent avoir un groupe de patients moins malades que la moyenne, ce qui ne correspond pas à la réalité dans la pratique (Melchart D. et al.; rapport final programme d’évaluation de la médecine complémentaire 2005).
Prenons l’exemple des groupes de coûts pharmaceutiques (PCG). Traditionnellement, les médecins pratiquant la médecine complémentaire ne recourent aux médicaments qu’avec parcimonie, mais néanmoins de manière appropriée. Une analyse des données SASIS 2016/2017 montre par exemple qu’ils prescrivent nettement moins d’antibiotiques que leurs consœurs et confrères exerçant exclusivement la médecine conventionnelle.
Dans de nombreux traitements de la médecine complémentaire, les médicaments sont en outre assortis d’indications individuelles, ou des préparations qui ne sont pas remboursées sur la liste des spécialités sont utilisées, ce qui empêche de nouveau de déterminer correctement l’état de santé du patient.
L’UNION prend ses responsabilités très au sérieux en matière de coûts du système de santé. C’est la raison pour laquelle elle analyse depuis 2010 les coûts générés par la médecine complémentaire dans l’assurance de base. Les données de la société SASIS montrent clairement que le travail des médecins exerçant les médecines complémentaires n’entraîne au moins aucun coût supplémentaire. Seuls les chiffres calculés avec le nouveau contrôle de l’économicité révèlent que les frais médicaux par patient (directs et secondaires) seraient plus élevés de 11% par rapport au groupe comparatif de médecins de premier recours ne pratiquant pas la médecine complémentaire.
Jusqu’à présent, les contrôles de l’économicité se limitaient toujours à quelques prestataires seulement. C’est la première fois que des groupes professionnels entiers sont évalués. L’UNION ne peut expliquer pourquoi les assureurs ont commencé à intégrer la médecine complémentaire précisément à l’automne 2018.
Depuis la publication de ces chiffres, l’UNION se défend contre cette inégalité de traitement et est intervenue plusieurs fois auprès de la FMH. Il ne fait aucun doute que les traitements de médecine complémentaire doivent aussi être rentables au cas par cas, mais l’UNION se bat pour que le nouveau contrôle de l’économicité tienne compte des spécificités de la pratique et compense cette disparité défavorable.
Dans sa lettre du 16 septembre 2019, la FMH indique désormais que les médecins qui pratiquent majoritairement les médecines complémentaires seront désavantagés par le nouveau contrôle de l’économicité. Ce fait a déjà été signalé à santésuisse. L’UNION rendra compte de l’avancement des négociations par l’intermédiaire des différentes sociétés de médecine complémentaire.
Si des consœurs ou confrères sont entre-temps concernés par une procédure d’économicité, l’UNION recommande de signaler le cas à la société de médecine complémentaire compétente et, dans tous les cas, de demander une prolongation du délai, faute de quoi le délai de compilation des chiffres, attendus de la société SASIS, de la Caisse des Médecins et du Trustcenter, ne sera pas suffisant. La société de médecine locale ou la communauté de protection des médecins (Schutzgemeinschaft für Ärzte www.s-g-a.org) peuvent aussi vous aider.
Attention: les assurances de protection juridique ne couvrent pas les négociations avec les assureurs.
Dr méd. Gisela Etter, présidente UNION